venerdì 24 giugno 2011

kannon

Al di là di ogni aspetto devozionale ecco una visione  di Kannon che tocca la nostra più intima "presenza al mondo", da un testo di Patrick Malle:


Avalokitesvara, Kannon, le bodhisattva de la vraie liberté

En quoi les représentations mythiques de Kannon, Avalokitesvara, nous concernent-elles aujourd’hui ? Cela ne nous viendrait probablement pas à l’idée de recourir, dans des circonstances difficiles, à l’invocation de Kannon, de cette forme du bodhisattva de la vraie liberté, qui aide tous les êtres, comme pourrait le faire une dévotion populaire (en Chine ou au Japon)-. Bouddha, qui n’est pas une représentation mais un personnage historique, est intime avec toute chose. La bouddhéité, c’est l’intimité avec le cosmos tout entier, avec toutes les manifestations - j’allais dire tous les bonnos (imperfections, impossibilités), toutes les formes d’expression. On dit que Kannon prend une forme opportune, heureuse, devant l’autre, tout simplement parce que sa connaissance intime du monde lui fait comprendre la situation de l’autre. Ainsi, Kannon prend toutes formes au gré des rencontres. Et ça, ça nous concerne parce que Kannon c’est nous : c’est nous qui - de ku à shiki1 et de shiki à ku, dans l’expérience profonde de hishiryo ; c'est-à-dire la conscience la plus profonde, non intellectuelle, non mentale – faisons l’expérience de toute chose, ne limitant pas notre expression à la mesure de la conscience habituelle de notre personne, à notre ego. Par cette conscience plus large l’autre est en nous. Si nous avons suffisamment exercé toutes les réactivités - pas seulement celles auxquelles nous sommes habituées -, c’est par ce point de contact que nous pouvons accompagner une réactivité particulière, un caractère, un bonno, vers ku, la transformation en énergie, comme dit Kodo Sawaki. Et ce, premièrement pour nous-mêmes, mais c’est la même chose pour l’autre, à la fin : unité. Cela pourrait paraître mystique mais, en réalité, c’est la seule façon de se rencontrer : on ne peut trouver l’autre que dans le champ total de notre conscience sinon, nous interprétons et passons complètement à côté de l’esprit qui nous est commun.


Ku : fluide, contient le tout, sans phénomène.
Shiki : manifestation, concrétisation, objet.
Il est souhaitable de ne s’attacher ni à ku, ni à shiki

Nessun commento: